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Grève des femmes 2024 – Parce que l’égalité nous importe

14.6.2024 – Les associations et les syndicats appellent à une grève nationale des femmes le 14 juin 2024, dans le but d’attirer l’attention sur les inégalités. En tant que centre de compétence pour la formation et la profession, la Société suisse des employés de commerce s’engage déjà depuis longtemps en faveur de l’égalité des hommes et des femmes et pour une meilleure conciliation entre le travail, la formation et la vie privée. Y compris au niveau politique.

33 ans après la première grève nationale des femmes du 14 juin 1991 et 4 ans après la deuxième, les associations et les syndicats appellent de nouveau à une grève des femmes, le 14 juin 2024. La Société suisse des employés de commerce soutient aujourd’hui, comme par le passé, les revendications en matière d’égalité et encourage ses membres à signaler les inégalités qui subsistent.

Situation juridique

La grève des femmes de 2024 n’est pas une grève au sens juridique du terme, c’est pourquoi tout éventuel arrêt du travail ne serait pas couvert par le droit de grève. Il s’agit davantage d’un rassemblement politique qui n’a pas de lien direct avec la relation de travail en tant que telle. C’est pourquoi la Société suisse des employés de commerce recommande à ses membres de ne pas manquer le travail, donc de ne pas faire grève au sens strict. Ceci vaut en particulier pour les employé-e-s soumis-e-s à une CCT avec obligation de paix sociale. De même, les apprenti-e-s et les étudiant-e-s ne doivent pas manquer les cours sans motif valable. Une participation à la grève des femmes, le 14 juin 2024, doit donc se faire sur la base d’une absence autorisée ou d’un jour de congé.

Manifestation de solidarité

Il est d’autant plus important de mener des actions qui, sans porter atteinte à la relation de travail, attirent l’attention sur l’amélioration de l’égalité entre hommes et femmes et sur une meilleure conciliation entre le travail, la formation et la vie privée, et à travers lesquelles les travailleurs et travailleuses peuvent exprimer leur solidarité avec la grève des femmes. Il peut s’agir, par exemple, de porter des t-shirts imprimés, des badges, etc. ou d’organiser des groupes de discussion sur le thème de l’(in)égalité dans son propre entourage ou en entreprise.

Revendications politiques 

La Société suisse des employés de commerce considère la grève des femmes comme une occasion à ne pas manquer d’attirer l’attention à grande échelle sur différents enjeux liés à l’égalité des droits. Elle estime qu’il est urgent d’agir dans les domaines suivants.

  • La conciliation entre la vie familiale et le travail est une affaire qui concerne les deux parents et pas uniquement les femmes.
  • Un congé parental est nécessaire.
  • Le travail à temps partiel doit également devenir plus attrayant pour les hommes.
  • Les conditions-cadres des entreprises en matière de conciliation entre le travail et la vie privée doivent être améliorées, par exemple à travers une plus grande flexibilité du travail, ou l’absence de réunions en dehors des heures de bureau.
  • Les conditions-cadres en matière de conciliation entre la formation et la vie familiale doivent être améliorées dans la formation professionnelle supérieure.
  • La prévoyance vieillesse doit être améliorée pour les personnes dont les revenus sont insuffisants ou faibles (par exemple les employé-e-s à temps partiel).
  • Les contributions parentales à l’accueil extra-familial des enfants doivent être réduites.
  • Une égalité de traitement en matière fiscale (imposition individuelle), indépendamment de l’état civil, s’impose.
  • Des incitations fiscales encourageant le travail (par exemple en augmentant la déduction pour la garde d’enfants) doivent être mises en place.
  • Davantage de femmes doivent être nommées à des postes d’encadrement (par exemple grâce à des carrières à temps partiel, au job sharing).
  • Les systèmes salariaux doivent être passés en revue et corrigés en fonction de leur potentiel de discrimination.
  • Les femmes et les hommes ne doivent pas être traités de manière différente sur le lieu de travail et dans la formation en raison de leur genre.
  • Les femmes doivent pouvoir se sentir en sécurité aussi bien chez elles que dans l’espace public.

L’objectif de ces mesures est de renforcer les femmes au travail et dans leur vie privée. A travers son alliance politique «la plateforme», la Société suisse des employés de commerce s’engage pour les catégories de population concernées, notamment en faveur de l’égalité salariale ainsi que d’une meilleure conciliation entre le travail et la vie privée, et en faveur d’incitations à exercer une activité professionnelle - p. ex. une imposition individuelle. De même, la mise en place d’un congé parental répartirait de façon plus équitable les risques financiers entre les deux parents.

Contact

Communication

Société suisse des employés de commerce
T +41 32 721 21 37
M Mail
Communication

Ursula Häfliger

Responsable politique de la Société suisse des employés de commerce et Directrice de la plateforme
T T +41 44 283 45 78
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Ursula Häfliger

Partenariat social

Société suisse des employés de commerce
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