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Industrie sidérurgique : la politique va de l'avant
19.11.2024 - La commission de l'environnement du Conseil national vient d’appuyer une mesure importante et immédiate pour le maintien des aciéries suisses. Celles-ci pourront bénéficier pendant quatre ans de réductions sur les taxes d'utilisation du réseau. C'est un signe clair que les politiques veulent que les aciéries suisses continuent à fonctionner. Les entreprises sidérurgiques doivent en même temps préserver les emplois existants.
La Commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie du Conseil national (CEATE-N) a compris l'urgence de la situation dans l'industrie sidérurgique suisse et a approuvé une mesure immédiate visant à garantir la continuité du fonctionnement des aciéries de Gerlafingen et d'Emmenbrücke. Sur une période de quatre ans, elles seront exemptées d’une partie des taxes d'utilisation du réseau, ce qui entraînerait une réduction directe des coûts d'électricité et une augmentation des liquidités des entreprises. La fonderie d'aluminium Novelis à Sierre (VS), qui a été touchée par des inondations dévastatrices cet été, en profiterait également.
Le Parlement doit se prononcer lors de la session d'hiver
Avec cette décision, la CEATE-N montre clairement sa volonté de soutenir les entreprises à forte consommation d'énergie qui ont une importance stratégique pour l'économie circulaire en Suisse. Les Chambres fédérales doivent maintenant faire de même lors de la session d'hiver afin que la mesure puisse être mise en œuvre rapidement.
Les entreprises doivent préserver les emplois
Il est également important que le soutien financier soit lié à des conditions telles que la garantie des sites et le renoncement au versement de dividendes. La CEATE-N envoie ainsi un signal clair aux entreprises concernées qu'elles doivent renoncer à tout licenciement. Maintenant que, grâce à la pression des salarié-e-s, des syndicats et des associations d'employé-e-s, la politique prend enfin des mesures concrètes pour sauver l'industrie sidérurgique, aucune capacité de production ne doit être supprimée.